One Love

vie pleine d'Elsa, la congmpae de Louis Aragon qui a e9crit un poe8me apre9s sa mortet chante9 par Jean Ferrat:Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boireJ'ai vu tous les soleils y venir se mirerS'y jeter e0 mourir tous les de9sespe9re9sTes yeux sont si profonds que j'y perds la me9moirec0 l'ombre des oiseaux c'est l'oce9an trouble9Puis le beau temps soudain se le8ve et tes yeux changentL'e9te9 taille la nue au tablier des angesLe ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les ble9sLes vents chassent en vain les chagrins de l'azurTes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luitTes yeux rendent jaloux le ciel d'apre8s la pluieLe verre n'est jamais si bleu qu'e0 sa brisureMe8re des Sept douleurs f4 lumie8re mouille9eSept glaives ont perce9 le prisme des couleursLe jour est plus poignant qui point entre les pleursL'iris troue9 de noir plus bleu d'eatre endeuille9Tes yeux dans le malheur ouvrent la double bre8chePar of9 se reproduit le miracle des RoisLorsque le coeur battant ils virent tous les troisLe manteau de Marie accroche9 dans la cre8cheUne bouche suffit au mois de Mai des motsPour toutes les chansons et pour tous les he9lasTrop peu d'un firmament pour des millions d'astresIl leur fallait tes yeux et leurs secrets ge9meauxL'enfant accapare9 par les belles imagesc9carquille les siens moins de9mesure9mentQuand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mensOn dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvagesCachent-ils des e9clairs dans cette lavande of9Des insectes de9font leurs amours violentesJe suis pris au filet des e9toiles filantesComme un marin qui meurt en mer en plein mois d'aofbtJ'ai retire9 ce radium de la pechblendeEt j'ai brfble9 mes doigts e0 ce feu de9fendud4 paradis cent fois retrouve9 reperduTes yeux sont mon Pe9rou ma Golconde mes IndesIl advint qu'un beau soir l'univers se brisaSur des re9cifs que les naufrageurs enflamme8rentMoi je voyais briller au-dessus de la merLes yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa.Louis Aragon